Mon bilan de l’année 2018 

Dimanche 23 décembre 2018.

Depuis quelques années, Lanny Bassham (auteur de With Winning In Mind, ancien champion olympique, et aujourd’hui considéré comme étant l’un des meilleurs coachs mental dans le sport) m’inspire après chacune de mes performances à me poser trois questions :

  1. Qu’est-ce qui s’est bien passé ?
  2. Qu’est-ce qui me demande du travail ?
  3. Qu’est-ce que je peux mettre en place pour progresser ?

Nous allons très bientôt refermer officiellement le livre de cette année 2018.

C’est le moment idéal pour moi de te partager mon premier bilan annuel. Je tiens à le faire avec une honnêteté radicale.

Je vais revisiter ce « Bassham-process », et organiser ce bilan autour de trois réflexions.

Durant ces douze derniers mois :

  1. Qu’est-ce qui a bien fonctionné ?
  2. Qu’est-ce qui ne s’est pas passé comme prévu ?
  3. Qu’est-ce que j’ai appris ?

Si tu souhaites t’en inspirer, surtout n’hésite pas !

 

1. Qu’est-ce qui a bien fonctionné ?

On commence avec mes principales réussites de 2018. Deux points principaux.

Diversité et « premières fois »

Lorsque j’ai souhaité quitter la rat-race en 2016 et lancer un projet en mon nom, j’avais comme objectif principal de pouvoir vivre une vie beaucoup plus libre.

Je suis quelqu’un qui s’épanouit dans la diversité, j’aime choisir ce que je veux faire, et j’aime tester sans arrêt de nouvelles choses.

D’un point de vue diversité et « premières fois », 2018 m’a offert son lot de satisfactions :

✅ Tout d’abord, j’ai effectué mon premier voyage solo, durant tout le mois de mars, en Thaïlande. C’était ma première expérience en tant que nomade digital, ainsi que ma toute première sortie en dehors de l’Europe.

Le soleil en mars, c’est fantastique. Petit coup de coeur pour Koh Tao, où j’ai plongé pour la première fois de ma vie.

J’en suis reparti avec mes PADI Open Water & Advanced Water. Ce voyage a également été un booster de créativité incroyable, j’y reviendrai dans la suite de l’article.

✅ Ensuite en mai, j’ai officié pour la première fois également une cérémonie laïque lors d’un mariage d’un couple d’amis proches.

Et malgré le fait que j’avais plutôt sous-estimé la charge de travail, c’était une très belle expérience qui m’a apporté beaucoup de bonheur.

Très heureux en effet, à la fois d’avoir pu rendre ce « service » à mes amis, mais aussi d’avoir eu la chance de vivre cela au moins une fois dans ma vie…

✅ Durant une semaine en juin, j’ai accompagné une amie institutrice en classe verte dans le Lioran : 5 jours avec une classe de ce2, des randos, de la fatigue, et surtout d’excellents souvenirs.

✅ Et d’un point de vue plus général, sur un plan sportif et artistique, ce fut l’éclate totale. Avec principalement une grosse année tennistique où j’ai explosé mes objectifs personnels et la confirmation d’une grosse passion naissante pour les claquettes modernes.

Durant l’été, Lucie et moi avons participé pour la deuxième fois consécutive au stage DARC, un stage de danse/théâtre de deux semaines en aout.

Enfin, l’année s’est terminée avec une nouvelle petite tournée de spectacles de patinage en décembre. Toujours très sympa de parcourir quelques villes de France avec quelques vieilles connaissances !

 

Le projet « Optimise ta vie » et création de mon entreprise.

Sur le plan professionnel, diversité et « première fois » ont également été au rendez-vous.

Tout n’a pas été parfait (loin de là) et j’y reviendrai dans la section suivante, mais j’ai tout de même quelques éléments à célébrer.

✅ Tout d’abord, concernant la création de contenu, je me suis impressionné sur ma capacité à travailler autant, sur une base très régulière.

Depuis le 9 avril 2018, j’ai publié chaque jour une vidéo sur youtube, ainsi qu’un podcast audio. Au 23 décembre, on atteint donc les 259 épisodes. 

L’idée d’un challenge de 365 vidéos en 365 jours m’est venue en Thaïlande. Cela faisait déjà plus d’un an que j’avais crée ce projet, et je me suis lancé dans le contenu quotidien avec un seul objectif en tête : vivre de mon entreprise le plus rapidement possible.

C’est désormais le cas, et, partant de zéro, je suis plutôt fier d’en être arrivé là. 

Au delà du contenu quotidien gratuit, j’ai crée onze formations, qui m’ont permis d’accompagner plus de 200 clients. 

J’ai aussi lu plus de 80 livres, accordé en moyenne plus de trois heures par jour à ma formation personnelle et refait tout mon site internet.

Tout n’est pas encore finalisé aujourd’hui, mais c’est juste une histoire de quelques jours.

✅ Étape importante de mon année, j’ai donc crée mon entreprise (une SASU) durant le mois de juillet. Cela ne veut pas dire grand chose en soi, mais c’est un petit accomplissement. Longue vie à elle…

 ✅ Enfin, en novembre, j’ai lancé un nouveau podcast hebdomadaire en coopération avec MinuteBuzz. Nous arrivons à la dizaine d’épisode aujourd’hui, et même si je reste extrêmement libre sur ce projet, j’aime beaucoup l’idée d’avoir l’occasion de travailler avec de nouvelles personnes. 

 

2. Qu’est-ce qui ne s’est pas passé comme prévu ?

J’aime beaucoup cette phrase (d’Oussama Amar je crois), qui dit que l’on compare souvent la vitrine des autres à notre arrière boutique. On a toujours tendance à ne partager que le positif. 

Faisons donc le point sur mes différents échecs.

On va le voir, tout n’a pas été très rose. On commence avec l’aspect perso.

Vie de couple, gestion de mon énergie, et conditions de travail plutôt difficiles.

Je le savais lorsque j’ai lancé mon projet, j’allais devoir faire de nombreux sacrifices.

En 2017, à 28 ans, et après 4 ans de vie commune, Lucie et moi allions retourner vivre un long moment chez nos parents, dans des environnements très différents de ceux que nous avions mis en place à deux. Pas simple.

Bien que je suis infiniment reconnaissant envers mes parents et mes beaux-parents d’avoir géré cette situation, les derniers mois de l’année ont été plutôt difficiles de ce point de vue là. 

Presque aucune vie de couple (même si notre relation reste très épanouie), des trajets quotidiens assez long vers Paris (presque impossible de bosser de chez moi), et beaucoup de prises de tête pour pouvoir tourner mon épisode quotidien.

Ayant temporairement choisi cette situation, je ne peux certainement pas m’en plaindre. 

Néanmoins, quelques points délicats notables : 

❌ J’ai fais trop souvent les montagnes russes d’un point de vue moral.

❌ Je n’ai atteins aucun de mes objectifs « physiques ». D’un point de vue plus général, je n’ai pas autant pris soin de moi que je l’aurais souhaité. J’ai d’ailleurs été blessé durant plus de deux mois en fin d’année (fracture de fatigue au pied droit, ça veut tout dire…). Je vais redoubler d’efforts là-dessus en 2019.

❌ Même si j’ai réussi à « assurer » le minimum, mes routines et habitudes quotidiennes n’ont pas été suffisamment solides tout au long de l’année. Seule la méditation n’est pas passée à la trappe, je m’en contenterai (plus de 900 jours consécutifs).

 

Vouloir tout gérer professionnellement.

D’un point de vue plus « pro », j’ai la sensation d’avoir eu à faire trop de choix. La lecture, le challenge 365 vidéos / 365 jours et la création de mes formations ont représenté 99% de mes tâches, et je n’ai pu remplir certains objectifs fixés, à savoir : 

❌ Je n’ai crée que 11 MorningNotes sur la cinquantaine initialement prévue (gros gros fail),

❌ Ma gestion des réseaux sociaux fut calamiteuse avec notamment mes comptes Instagram et Pinterest, quasi à l’abandon.

❌ Le lancement de mon blog (avec un article hebdomadaire) prévu en septembre fut sans cesse reporté, jusqu’à… aujourd’hui ! Ce bilan est mon premier (et dernier du coup…) article de l’année.

❌ Mon groupe Facebook est également à l’arrêt. J’avais prévu tout un tas de « live » matinaux et de workshops dés notre emménagement programmé début novembre. Ce dernier n’a malheureusement toujours pas eu lieu aujourd’hui, et est attendu début 2019. Chers membres, please soyez encore un peu patient 🙂

Plusieurs ratés donc. Avec la charge de travail que je m’impose, je vais sans doute avoir besoin d’aide pour gérer tout ça en 2019. On en reparlera en temps voulu !

Tout ça nous amène à la section la plus intéressante, à savoir les leçons que j’ai pu extraire de mes différents succès et échecs en 2018 !

 

3. Qu’est-ce que j’ai appris ?

Voici 5 leçons que j’ai eu la chance d’apprendre en 2018.

L’importance de l’environnement.

Une demi-leçon. Plutôt une confirmation définitive. Qu’il soit culturel ou physique, notre environnement a une influence énorme sur notre comportement et nos habitudes.

Et malheureusement, cela fonctionne aussi dans l’autre sens.

C’est plutôt cet aspect là que j’ai expérimenté en 2018.

Si je n’ai pas tenu mes habitudes quotidiennes aussi intensément que je l’aurais souhaité, c’est tout simplement car dans l’environnement qui était le mien, cela me demandait beaucoup trop de volonté.

Lorsqu’on veut passer à l’action, on veut rendre les choses simples. Notre environnement doit nous aider, pas nous compliquer la tâche.

Si tu souhaites changer ton comportement, change ton environnement.

C’est juste du bon sens. Bon courage par exemple, si tu souhaites travailler ou être productif dans une pièce où les gens dorment ou regardent la télé (ou autre exemple plutôt courant : essayer d’arrêter de fumer ou de boire dans un groupe d’amis fumeurs qui sort tous les soirs).

 

Accepter de faire des sacrifices sur le court terme pour générer des bénéfices énormes sur le long terme. 

C’est toujours la même chose. Dans une société qui prône la gratification immédiate, faire le moindre sacrifice, même en ayant l’assurance d’un bénéfice long terme, semble presque impossible. 

D’un point de vue micro, je l’expérimente au quotidien avec ma construction de routines et d’habitudes. J’aime beaucoup ce que nous dit James Clear là dessus : « le coût de nos bonnes habitudes se trouve dans le présent, le coût de nos mauvaises habitudes se trouve dans le futur. »

Changer quelque chose de néfaste pour nous (dans notre présent ou dans notre vie), c’est difficile, mais si on ne le fait pas le plus vite possible, on le payera très cher plus tard.

D’un point de vue macro, j’en ai eu la confirmation. Quitter son CDI, sa paie, sa vie de couple et son confort quotidien, et retourner vivre chez ses parents à 27 ans, c’est « socialement » très délicat. Mais aujourd’hui c’est la plus belle décision que j’ai prise de ma vie. 

J’ai un avenir qui m’excite, une relation de couple bien plus épanouie, et finalement, sur l’échelle de toute une vie, deux ans, ça ne représente pas grand chose…

Accepter de faire un sacrifice sur le présent pour créer un grand bénéfice sur le long terme est une vertu, à mon sens, qu’il faut pouvoir cultiver.

 

Le réel pouvoir de l’effet cumulé

Il y a trois ans je lisais l’effet cumulé de Darren Hardy. Concept très sexy qui raisonne avec l’idée précédente : chaque petite action positive cumulée aura une grande influence sur le long terme. 

J’ai pu en voir le réel pouvoir grâce à la création de contenu quotidien. Voici par exemple la courbe d’écoute hebdomadaire de mon podcast en 2018 : 

Juste un épisode de plus par jour, et pourtant une croissance qui commence à devenir légèrement exponentielle.  

 

Le stoïcisme est probablement la philosophie qui m’apporte le plus

En 2018, j’ai peut-être définitivement trouvé ma « philosophie du bonheur ». Si j’étudie le stoïcisme depuis quelques années, j’ai vraiment eu l’occasion de le mettre en pratique au fil des derniers mois.

Concrètement, j’ai appris jour après jour à définir et reconnaître ce qui se trouvait réellement dans ma « zone de contrôle », et à ne me soucier que de cela.

Cette forme d’indépendance vis-à-vis de toute sorte d’évènement extérieur incontrôlable est fortement libératrice…

J’en reparlerai sûrement dans un futur proche.

Marc-Aurèle, Sénèque, Épictète, grosse dédicace à vous les amis !

 

Refuser de se donner des excuses

Notre faculté à vouloir rationaliser le fait que, « exceptionnellement », ou « juste pour cette fois », on peut manquer notre action quotidienne, est absolument remarquable.

Pour être honnête, sur les 250+ vidéos que j’ai publié cette année, les jours où je n’avais pas (trop) envie de le faire représente un bon tiers. 

« Allez Gia, t’en fais déjà assez, c’est pas très grave si tu le loupes juste une fois ».

Je me suis amusé à écrire, en mode journal intime, lorsque j’avais des gros coups de moins bien sur mon challenge. Voici un petit extrait :

Le 27.05 : « Dimanche après-midi, 28 degrés, seul chez moi, mon épisode du jour n’est même pas préparé. Ma connexion internet est catastrophique. J’en suis à l’épisode n°50 aujourd’hui, et mes chiffres ne progressent pas. Je stagne et n’attire pas de nouvelles personnes. Pas sûr de continuer aujourd’hui… »

Bref, tu comprends bien, ce n’a pas été tous les jours facile.

Mais en 2018, j’ai refusé de faire passer mon émotion avant mon action. J’ai refusé que le fait de ne pas avoir envie pouvait être une excuse. 

Je parle de cette idée, le « W.I.N », bien plus en profondeur dans cet épisode.

Que l’on ai envie ou non ne doit pas influencer le fait de faire ce qui doit être fait. 

Ce fut sans doute la clé la plus importante de la réussite que j’ai connu cette année.

 

On va s’arrêter là pour 2018. 

Hâte de vivre cette année 2019, qui s’annonce tellement (mais tellement…) différente, et qui commencera par un ré-emménagement à Maisons-Laffitte !

Meilleurs voeux de réussite, 

Let’s do this !

-Gia

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